La musique, premier amour de Prince Kestamg

par | Déc 3, 2019 | actu people | 0 commentaires

Prince est un Bantou, c’est-à-dire un chanteur-né. Lorsqu’un enfant naît en Afrique, le chant fait partie de la vie quotidienne. Il chante dans les veillées populaires où s’expriment les pleureuses professionnelles et les grands leaders de la voix aux tonalités larmoyantes. On y apprend, par exemple l’onomatopée, un système vocal maîtrisé par Prince, articulé depuis des millénaires par les autochtones pygmées. « Au début je chantais avec la gorge », avoue-t-il. C’est dangereux. A la technique traditionnelle, Prince Kestamg a alors ajouté la technique académique du Conservatoire.

Son guide américain lui donne un enseignement simple et profond, « Tu dois chanter avec le cœur » prodigua ce professeur. Le cœur avec le chœur. La perfection est à ce prix.

La passion pour l’opéra

Prince Kestamg est de la race des chanteurs d’Opéra. Lorsque ce Prince Bamiléké élève la voix, la sono devient superflue. Le diapason de la voix est si élevé que le secours du micro devient inutile. Sa voix sans micro se fait accompagner par le saxo au milieu des convives. C’est explosif. En réalité, dans la philosophie bouddhiste, on parle de l’Aum, cri d’éclat capable de percer l’acier trempé grâce à son taux vibratoire. Il y a un je ne sais quoi de forestier et d’oriental dans la technique qu’on aurait dit que le bantou Prince Kestamg a été initié dans un temple tibétain. 

Parcours discographique


 Prince Kestamg possède deux titres sur le marché dont le premier, « Dance dance beautifull people » est un remake. Sam Fan Thomas « African Typic collection » qui, à l’origine, fut le concepteur de cette bombe météorologique des années 1983, a félicité la reprise réalisée par Prince en 2015. Deux versions se partagent le public occidental et africain. Une plus world, pour ici, l’autre typique pour là-bas. Ce titre a dépassé largement le million de vues sur sa chaine YouTube

De toute manière, avec la mondialisation, les deux versions seront interchangeables dans les deux planètes rythmiques. Seul bémol, l’absence de la partie lingala de Me Franco dans une reprise qui fait la part belle à l’anglais, l’espagnol et le portugais. Mais, à sa décharge, interpréter c’est recréer à sa sauce.

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