
L’Écosystème de la Musique, aujourd’hui, est PANAFRICAIN… L’Afrique gouverne, de nouveau, le Monde grâce à ses œuvres sonores.
Les mauvaises « BONNES » langues » diront qu’elle n’a jamais cessé d’entraîner le monde vers le bon tempo : cet art de cultiver le plaisir de danser (se découvrir en découvrant son corps, l’anti-dépresseur par excellence), la joie de vivre et le sens du rythme.
Du Caire à Johannesburg ou de Pointe à Pitre à Dallas, de Rio à Port aux Princes, la danse et le chant ont sauvé l’Africain(e) de l’Extermination : esclavage, chambre à gaz en Namibie, colonisation, travaux forcés, apartheid (USA/Afrique du Sud), discrimination en tout genre, en référence, les travaux de recherches du cardiologue Wouter Basson surnommé « docteur la mort » (Afrique du Sud) qui avaient pour objectif de trouver un virus permettant d’exterminer les noir(e)s.
Génocide au Rwanda
Congo (12 millions de morts)
La liste est longue et macabre. Il s’agit d’un simple rappel historique rythmé par les bienfaits de la musique dans notre Vie.
La musique comme antidote à la violence permanente
Ô Musique ! Quel Bel outil contre l’intolérance et la construction de la Paix.
Ô Musique ! Quand tu nous tiens, tu changes notre vie, notre rapport au Corps et à Notre Esprit !
Ô Musique ! Quel Bonheur de savoir que l’Afrique te met à l’Honneur et te consacre enfin un magazine spécialisé fait à ton image. Il était temps, en effet, de créer un Espace, une plate-forme destinée aux professionnels actifs dans l’écosystème musical.
Saluons, donc, l’extraordinaire travail des précurseurs qu’ils soient nés en Afrique, à l’étranger ou issus de la déportation des Africains. « Diaspora » comme dirait Pierre AKENDENGUE, ce vieux sage qui, par sa voix, a conquis l’univers…
Que dire, alors, de celle de BONGA qui, a elle seule, incarnait la révolution Angolaise…
De Nina SIMONE, Louis AMSTRONG, Miles Davis, James BROWN, Litle RICHARD, Manu DIBANGO, FELA ANIKULAPO KUTI, Boncana MAIGA, Celia CRUZ, Gilberto GIL, Jimmy HENDRIX, Bob MARLEY, Peter TOSH, Lee Scratch PERRY (L’Homme qui a inventé le SON URBAIN du 20 eme et 21ème siècle), Bunny WAILER, Burnning SPEAR, Max ROMEO, Myriam MAKEBA, Hugh MASSEKELA, TABULEY, FRANCO & le TP Ok JAZZ, EKAMBI BRILLANT, François LOUGA, Prince Nico MBARGA, Coupé CLOUE, Les Frères DEJEAN, Sunny OKUSUN, SAN FAN Thomas, KASSAV, Rido BAYONNE, Wally BADARU, Ray LEMA, Richard BONA, Djeli Moussa DIAWARA à Michaël JACKSON en passant par Salif KEITA, Césaria EVORA, Susana BACA, Alpha BLONDY, Ticken JAH FAKOLY, Angelique KIDJO, Richard BONA, youssou NDOUR, Papa WEMBA, Luky DUBE, Yemi ALADE (liste non exhaustive)…
ILS ONT CHANGE LE SORT DU MONDE tout en respectant la tradition de la transmission des secrets, de la maîtrise du rythme (Clave, battement du Cœur).
La Magie des producteurs au service du développement de cette musique panafricaine
La Magie des producteurs a contribué, également, au développement de cette musique panafricaine à l’échelle international. La place de Paris, où Producteur / distributeur comme Safari Ambiance (leader des années 70, mort à la fin des années 80), Sonodisc, Mamadou KONTE (Africa Fête), Rogers EPASSY, JIMMY production, Simon Louis KALUILA (Gefraco), Aladji TOURE et Jacky TOTO (Volume), Debs Music…,, Celluloïd, Blue Moon Records, Hibiscus Records, Lusafrica etc.
Cette dernière maison a été crée par Monsieur José DA SILVA pour lancer et développer la carrière de la « Diva aux Pieds nus » Cézaria EVORA.
Toutes ces entreprises ont favorisées la fabrique des musiques panafricaines conquérantes des années 80/90. A la même époque, à Amiens, le Label Bleu en phase avec le label « Contre jour » en Belgique découvraient des pépites ou remettaient au goût du jour les anciennes gloires de la musique africaine en organisant leur come back.
Nous n’oublions pas l’apport de la Naissance des radios libre en 1982, la presse alternative..
Ainsi, ce terrain fertile, laissé par les anciens qui ont insufflé une dynamique de transfert des savoirs-faire au profits des jeunes générations, demeure à jamais une fantastique expérience.
En référence, le modèle jamaïcain, qui va influencer la naissance de la nouvelle chanson française via les sound system et la disponibilité des stars du reggae pour la formation des jeunes à travers les masters class, les featuring, les DJ… Big Up au plus célèbre des premiers DJ « l’Honorable U ROY ».
Toujours dans le même sens, célébrons les Écoles Congolaises qui sont toujours restées au Top depuis les années 50… Un peu bousculé par les « Kamers » (70/80). Quant à l’École ivoirienne, elle naît de la diversité des influences issues des rencontres qui ont fait d’Abidjan une plate-forme incontournable dans l’Ecosystème culturel mondial à partir des années 70. Un bel investissement de l’Etat ivoirien qui s’entourait des meilleurs pour dynamiser la culture musicale (successivement Boncana Maiga & Manu Dibango vont diriger l’orchestre de la RTI etc…).
Un Big Up aux contribution sud-africaine (malgré l’apartheid) avec JULUKA (Schifo Shinu et Johnny Clegg), les Mahotela Queens (la musique comme comme arme de destruction massive contre l’apartheid), ghanéenne, kényane etc.. Tous ces facteurs positifs vont favoriser l’émergence et l’ascension de nouveaux artistes (parfois descendant de ces Stars des années Reggae et World Music….Femi & Seun KUTI, la descendance MARLEY, Youssoufa ( fils du Grand TABULEY ROCHEREAU) Maître GIM’s ( fils du célèbre DJUNA DJANANA de Viva la Musica de Papa WEMBA), une génération qui opte pour la liberté d’ETRE Artiste et/ou businessmen.
Depuis une trentaine d’année cette jeunesse maintient la flamme. Elle ne lâche rien, innove, gère leurs business, redessine l’afrobeat, la rumba congolaise, la biguine, le zouk, le reggae, la salsa, ou le makossa et impose leurs codes avec panache. Ces enfants de l’Afrique prennent leurs places dans les plus grands rendez-vous et marché de la musique. Nous les avons rencontrés à Cannes aux Midem 2018 et 2019.
Comme leur mentor Fela ANKULAPU KUTI, cette jeunesse agit sans aucun complexe et donne le beat en toute indépendance.
En moins de 30 ans, le Son africain n’est plus méprisé, il ne porte plus l’étiquette de « musique de sauvages »… Drôle de monde, qui oublie rapidement sa violence et le rejet de l’autre dès qu’il y a « Dieu Dollar. Dans ce contexte, le Son Made In Africa prends la place de vedette du 20h00 des grandes télévisions occidentales. Il devient fréquentable pour toutes les « bonnes radios ».
Ne nous trompons pas, ce changement n’est pas le fait d’une (r)évolution positive des mentalité des professionnels de la musique mais une nécessité du marché. Ils sont obligés de suivre la vague… L’Afrique a pris sa place sans attendre quoi que ce soit de qui que ce soit. C’est ça la liberté d’entreprendre. Un choix de Vie à adopter par tous. Le Black Président, fondateur de « Kalakuta Republik » et inventeur de l’Afrobeat peut reposer en Paix et bénir sa descendance à travers le monde. Elle s’est appropriée le Son « Made in Kalakuta Republik (Nigéria ). Comme lui, elle agit sans aucun complexe et donne le BEAT en toute indépendance.
Alors si l’Afrique et sa diaspora représentent un aussi grand marché et sont des acteurs majeurs de l’écosystème de la musique aujourd’hui, combien de musiciens, d’auteurs/compositeurs, de producteurs, de distributeurs en sommes de professionnels panafricains de la musique profitent réellement de cet État de Grâce ?
Notre publication apportera les réponses à vos interrogations et les clés nécessaires pour votre réussite dans l’écosystème musical mondial.
Excellente lecture à Tous.
Eitel Basile NGANGUE EBELLE
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